Jean-Luc Bizien en live :
Jean-Luc Bizien oppose sa verve lycane au Speed Speech du Club Van Helsing. Toujours les cinq mêmes questions, et autant de réponses différentes pour vous donner envie de lire nos auteurs.
Speed Speech de Jean-Luc Bizien
Auteur de Mastication
Quel monstre t'effrayait lorsque que tu étais enfant ?
Speed Speech de Jean-Luc Bizien
Auteur de Mastication
Quel monstre t'effrayait lorsque que tu étais enfant ?
Dracula. Christopher Lee, pour être précis. La terreur absolue, quand j'avais sept ans, je l'avais vu au cinéma Al Kamar, à Moroni (Comores). Bizarrement, dans le même registre "ciné terreur", Boris Karloff ne me faisait pas peur : il y avait une telle détresse dans son regard que je voulais plutôt être l'ami du monstre.
Pourquoi as-tu adhéré au Club Van Helsing ?
Pour l'argent, évidemment (Mouhaahhahhahhahhahhahahaaaaa !) Non, faut pas déconner : par amitié. Et parce que ça me faisait triper.
Quels sont les liens entre ton chasseur et toi ?
Ils sont beaucoup trop nombreux et intimes pour que je les décrive tous ici. Ceux qui me connaissent savent. Les autres n'ont qu'à faire fonctionner leur imagination. Un indice ? Ni VUK, ni moi ne travaillons pour l'argent. Mais c'est vrai que nous travaillons vite et pas pour n'importe qui. Je t'avais dit que j'avais refusé de publier chez PdF, naguère ? Il y a également des différences. Un indice ? Je n'ai toujours pas perdu un combat, moi.
Comment décrirais tu l'expérience d'écriture CVH ?
Comme dirait l'autre : "Un pur moment de rock'n roll".
Tes coups de cœur en littérature ?
Nombreux, très nombreux. Beaucoup de potes : Maumejean, Chattam, Abel, Giulivo, Cardetti (la bande de l'École de Caen). Je pourrais également te citer la bande du CVH, mais ça va faire lèche-bottes, et VUK m'en voudra à mort. Et d'autres, encore, dans des genres très différents : Djian, Palahniuk, Houssin, Moorcock... Mais, par-dessus tout, celui qui m'a donné l'envie et la possibilité de publier : Serge Brussolo. J'ai un respect absolu pour l'homme et l'écrivain. C'est le Maître (je ne déconne pas). Si un jour on lui reconnaît des disciples, je veux en être.